Le Bazzart de Kalys

Fear of the Dark 3

Pour vous faire patienter et surtout parce que Maloriel a un jour prétendu que je ne finirai jamais ce classement, voici les numéros 4 et 5 :)

5. Case 39, Christian Alvart, 2010

Autant le dire tout de suite, Case 39 n’est pas extraordinaire. On pourra lui reprocher une fin un peu lourdingue, ainsi qu’une narration assez classique. Cependant, j’ai passé un excellent moment en le regardant (si on peut dire).  Les personnages sont sympathiques (hormis la gamine qui fait peur, évidemment), les acteurs brillants. Par ailleurs, le début est peu banal : le CSA aura rarement autorisé des images montrant des parents essayant désespérément de tuer leur gosse en l’enfermant dans un four à gaz. Il faut dire que ladite gamine qui fait peur est jouée par Jodelle Ferland, qui a l’air beaucoup trop intelligent pour son âge et fait vraiment flipper. La preuve : dans Silent Hill, elle interprète Alissa, et elle apparaît également dans un épisode de Supernatural, armée d’un rasoir. C’est aussi elle dans Tideland. Bref, c’est la performance de Jodelle, combinée à une réalisation soignée, qui fait tout le sel de ce film. Alvart met en scène un certain nombre de lieux communs, et pourquoi s’en priverait-il? Ils font mouche à tous les coups, pour peu qu’ils soient bien amenés. De plus, Lilith n’est pas à proprement parler possédée. Chez elle, faire peur est une seconde nature… et elle aime bien ça.

4. The Children, Tom Shankland, 2009

Que les personnes qui considèrent que les enfants sont par nature innocents et tendres passent leur chemin. Voici le début du synopsis rédigé par AlloCiné : « Deux familles se réunissent dans une maison à la campagne pour célébrer les fêtes de Noël. Un havre de repos pour les parents, un parfait terrain de jeu pour les enfants ». En effet. Avec une gravité suspecte et une ténacité inquiétante, les petits anges s’organisent. L’air de rien, ils mettent en place différents pièges, parfaitement ingénus et tout à fait mortels.

Les parents mettent du temps à réaliser ce qui leur arrive, et on les comprend : la cruauté des enfants est proportionnelle à l’absence de conscience caractéristique de leur âge. Pas grand-chose à rajouter, si ce n’est que le réalisateur a accordé un grand soin aux décors et à l’ambiance. Le résultat est un film violent et angoissant, qui vous tient en haleine comme un policier et vous dégoûte à jamais des enfants, ces créatures mal-intentionnées et irresponsables.



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