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Blogger ayant gentiment supprimé la version définitive de ce billet suite à des problèmes techniques, me voilà obligée de le réécrire en grande partie. Ca ne m’énerve pas du tout, surtout compte-tenu du temps que j’avais passé à rédiger cet article.
Bref. Je disais donc que, devant l’impatience croissante des fans, dont une sœur pas commode, je vous présentais enfin la première partie de mon palmarès. Gradlon, je rétablis ton comm sous peu :)
Bon. J’y arrive vraiment pas. A tout réécrire. Je vous livre donc le numéro 6 sans commentaire, et promis, la suite reprendra son cours normalement ;)
Les mecs qui fantasment sur les Japonaises ne regardent pas assez de films d’horreur. Sinon, ils sauraient que ces filles ne sont ni kawai ni divines. La plupart du temps, elles sont mortes et elles ont les cheveux dans la figure.
The Grudge, comme la plupart des remake de films japonais et même si celui-ci a été réalisé par l’auteur même de l’original, n’est pas un grand film. D’une manière générale, je crois qu’un film occidental ne peut pas être à la hauteur de son équivalent asiatique. Pas parce que les Asiat sont meilleurs, mais parce que, logiquement, ils mettent en scène des angoisses et des mythes liés à leur propre culture, que nous sommes obligés d’évacuer en grande partie, faute de les comprendre. Ce qui donne des films un peu bancals.
Cependant, j’ai vraiment bien aimé The Grudge, parce qu’on y retrouve l’esthétique des films japonais : fantômes un peu trop matériels et rampants. Et si je suis obligée de le mettre dans mes favoris, c’est à cause du son que produit ce truc rampant :
Ça, c’était une véritable trouvaille. Parce qu’on l’entend toujours bien avant de voir…
J’ai un rapport un peu particulier avec Zombieland. J’adore ce film, mais il est l’illustration parfaite de la façon dont les geeks se sont appropriés les films d’horreur, pour les rendre fun. Pour un geek, tout est fun. Un geek est un type qui s’éclate à trucider des morts-vivants dans Resident Evil, qui aime bien les bonnes grosses explosions de sang et le bruit des mitraillettes. Ce n’est pas quelqu’un qui va jouer à Silent Hill en sursautant toutes les cinq secondes et en faisant des cauchemars, ce n’est pas quelqu’un qui, au self du lycée, va frissonner d’angoisse en entendant le bruit métallique d’une fourchette qui racle une assiette. Pour cela, les geeks sont des êtres prodigieusement agaçants. Et à tendance psychopathe, si je puis me permettre : leur imagination ne leur permet pas de se projeter suffisamment dans ces univers pour s’apercevoir qu’ils sont glaçants.
Cela ne concerne que le versant horrifique des choses. Les geeks ont aussi produit Kick Ass, un de mes films favoris, et je leur en suis très reconnaissante :)
Bref. Pour en avoir parlé avec plusieurs personnes, je suis la seule à trouver que Zombieland, particulièrement le début, est un film absolument dégueulasse. Mathias par exemple, a des sueurs froides dès qu’il aperçoit la pointe d’une seringue, mais mange joyeusement sa pizza en regardant des zombies mastiquer de la chair fraiche avec du sang et des viscères qui leur dégoulinent sur le menton. Moi, je peux pas :P
D’emblée, on peut donc classer Zombieland dans la lignée de Black Ship ou de Shaun of the dead : c’est un film gore mais hilarant. Avec deux-trois trucs en plus qui le font rentrer dans mon top 10 :) Bien sûr, le scénario n’est pas original, mais les personnages, si. Naviguant entre l’archétype et le caractère propre, ils sont aussi absurdes qu’ils sont attachants. Et c’est grâce à eux que Zombieland devient également un film à suspense (comment voulez-vous établir un quelconque suspense quand vos spectateurs n’en ont rien à cirer de ce qu’il advient de vos personnages ?) Par ailleurs, le film exploite les lieux et les situations avec un enthousiasme très enfantin. Dans la scène du parc d’attraction, vous ne vous contentez pas de vous demander comment les protagonistes vont s’en sortir, vous applaudissez parce que les montagnes russes c’est trop cooool !
Enfin, sous des dehors potaches, Zombieland est en réalité, aussi, un film apocalyptique. Tôt ou tard, le monde va finir par disparaître. Boris Vian disait : « l’humour, c’est la politesse du désespoir »…
Wes Craven a réalisé deux épisodes de la série Freddy Krueger : le premier, et celui-ci, le dernier en un sens, puisque suivront Freddy vs Jason et le remake sorti en 2010, que je considère plutôt comme des produits dérivés.
J’ai choisi cet épisode pour deux raisons : c’est le premier Freddy que j’ai vu, et plus je grandis, plus que pense que Wes Craven est loin du réalisateur de teen-movies que j’imaginais sans bien le connaître.
Muriel en témoignera : quand nous avons enfin décidé de revoir le commencement de la série, nous avons été surprises, parce que les scènes qui nous avaient terrifiées plus jeunes étaient beaucoup plus courtes que dans notre souvenir, et parce que l’esthétique des années 80 vieillit décidément très mal.
Il n’empêche. Freddy Krueger demeure mon personnage horrifique préféré : il est terrifiant, vicieux, vulgaire, sadique, à la fois drôle et immonde, et très… créatif. Le fait qu’il évolue dans le monde du rêve lui donne toute latitude pour créer des ambiances malsaines et des scénarios réellement cauchemardesques. Dans les lieux qu’il hante, apparaissent plein de détails incongrus qui ajoutent à la dimension onirique, comme ce bouc croisé au détour de la chaufferie-labyrinthe.
C’est ce que j’aime tant chez Freddy : c’est que l’élément surnaturel est exploité avec une grande inventivité. Je pense que Wes Craven est réellement quelqu’un qui fait des cauchemars. C’est pourquoi, mis de côté les mauvais effets spéciaux, demeure que l’idée qu’il met en scène est terrifiante. Je ne crois pas que quiconque possède un brin d’imagination puisse rester de glace à l’idée ne serait-ce que de faire face et de toucher cette créature pour lui enlever son chapeau.
Les films de la série, du moins ceux réalisés par Craven, qui sont ceux dont je me souviens le mieux, regorgent de trouvailles. Ils exploitent la symbolique propre au rêve en esthétisant nos phobies, dans des décors grandiloquents ou absurdes. Ajoutons à cela que Robert Englund incarne réellement à la perfection le personnage, avec sa gestuelle imprévisible et le ton vicelard sur lequel il s’exprime. J’ai lu quelque part que Wes Craven avait choisi les couleurs du pull de Freddy parce que l’accord rouge-vert était celui qui agressait le plus les yeux et je trouve que cela résume fort bien le personnage :)
Voilà un phénomène étrange : je me souviens que ce film m’a tout à fait convaincue, mais au moment d’en parler, je m’aperçois que j’ai tout oublié, de son titre à son scénario. Je suis donc retournée voir la bande-annonce, et me suis demandée si je ne l’avais pas occulté parce qu’il m’avait un peu trop bien convaincue. Pourtant, je ne le mets pas d’emblée dans les cinq premiers de mon classement…
Le scénario n’est pas très original et pourrait même prêter à rire…
Et pourtant là encore, c’est un ensemble de trouvailles visuelles géniales qui, encore aujourd’hui et en plein jour, me fichent carrément les jetons.
Les gens qui n’ont pas d’yeux. Le crayon qui roule sur une surface plane. Les enfants… (vous ne trouvez pas les enfants effrayants? Attendez, jeunes mères un peu émotives, le moment où, vous levant la nuit pour aller boire un verre d’eau, vous vous retournerez pour tomber nez à nez avec votre enfant immobile, livide dans la lumière lunaire, vous fixant.)
Si le scénario de Darkness n’offre pas de réelle surprise, Balaguero est le seul à avoir su en pousser la logique jusqu’au bout. Les ténèbres s’installent inexorablement. « You can’t fight what you can see »…
Parce que :
(Je suis un peu vert, j'avais fait un super long message, et Blogspot "n'a pas pu être en mesure" de l'enregistrer. Nhhhh)
Dans l'ordre :
The Grudge : Pas aimé, en partie à cause de donzelles qui riaient et commentaient, pour cacher le fait qu'elles flippaient grave. Très irritant.
Zombieland : Comédie potache très agréable, pleine de bonnes idées. J'ai préféré Shaun pour le côté British, mais beaucoup aimé. Par contre, je ne qualifierais pas cela de film d'horreur, il n'est pas censé faire peur.
Freddy : Je n'ai vu que le premier, et j'ai beaucoup aimé, et le personnage, et le concept. De plus, j'adore les films d'horreurs des années 80, il y avait beaucoup d'idées, et les effets spéciaux étaient bien foutu (à part le sang en général). Aujourd'hui, c'est beaucoup plus de CGI avec un peu de maquillage, j'accroche moins. Le meilleur Wes Craven selon moi, mais comme je ne les ai pas tous vu…
Darkness : Bien que je lui préfère La secte sans nom, j'ai beaucoup aimé ce film. Bonne image et belle ambiance, j'adhère pas mal au style de Balaguero (même si j'ai pas trop accroché à REC).
Ring : J'avais eu peur à l'époque, aujourd'hui je rigole. C'est super mal joué, et à part une ou deux scène (ceux qui rampent à l'envers sur la vidéo), je trouve chiant. La suite (Ring 2 et Ring 0) sont des grosses daubes dont il n'y a rien à sauver (oui, j'ai un point de vue fort péremptoire).
COMM INITIALEMENT POSTE PAR GRADLON
(Je suis un peu vert, j'avais fait un super long message, et Blogspot "n'a pas pu être en mesure" de l'enregistrer. Nhhhh)
Dans l'ordre :
The Grudge : Pas aimé, en partie à cause de donzelles qui riaient et commentaient, pour cacher le fait qu'elles flippaient grave. Très irritant.
Zombieland : Comédie potache très agréable, pleine de bonnes idées. J'ai préféré Shaun pour le côté British, mais beaucoup aimé. Par contre, je ne qualifierais pas cela de film d'horreur, il n'est pas censé faire peur.
Freddy : Je n'ai vu que le premier, et j'ai beaucoup aimé, et le personnage, et le concept. De plus, j'adore les films d'horreurs des années 80, il y avait beaucoup d'idées, et les effets spéciaux étaient bien foutu (à part le sang en général). Aujourd'hui, c'est beaucoup plus de CGI avec un peu de maquillage, j'accroche moins. Le meilleur Wes Craven selon moi, mais comme je ne les ai pas tous vu…
Darkness : Bien que je lui préfère La secte sans nom, j'ai beaucoup aimé ce film. Bonne image et belle ambiance, j'adhère pas mal au style de Balaguero (même si j'ai pas trop accroché à REC).
Ring : J'avais eu peur à l'époque, aujourd'hui je rigole. C'est super mal joué, et à part une ou deux scène (ceux qui rampent à l'envers sur la vidéo), je trouve chiant. La suite (Ring 2 et Ring 0) sont des grosses daubes dont il n'y a rien à sauver (oui, j'ai un point de vue fort péremptoire).